Le 22 mai 2025. Dans une société où les logiques de rentabilité et les pressions économiques dominent, préservons-nous du pire en ne poussant pas les plus vulnérables physiquement, psychiquement ou socialement vers une mort facilitée. Réduire ces individus à l’idée qu’ils « pèsent » ou « coûtent » revient à nier leur dignité intrinsèque. Les personnes en situation de vulnérabilité ne sont pas de simples charges financières, mais des êtres humains dignes de protection et de compassion. De plus, la posture cynique adoptée par certains dans le débat pour l’aide active à mourir – autour des intérêts financiers à qualifier cette mort assistée de mort naturelle – doit nous alerter sur des motivations qui vont bien au-delà des prétendues déclarations d’humanisme.